Dans le Music Lab de Zénon, les participants plongent dans ce qui est, pour la plupart d’entre eux, un domaine d’incompétence : la pratique d’un instrument de musique. Or, une fois passée la phase d’angoisse à l’idée de pratiquer un instrument dont ils ne sont pas experts, une autre sensation émerge rapidement : l’euphorie

Fascinante musique de la patrouille de France : Avant chaque vol, les pilotes répètent leur partition et visualisent le vol, souvent les yeux fermés, dans un rituel qu’ils appellent “la musique”. On y parle de “percussion”, de “cadence”, et ce sont bien des sons et des rythmes qui coordonnent leurs mouvements, et des silences qui accentuent l’impact de chaque mot prononcé.

Les sons surprenants, les surprises de certaines notes, les changements de rythmes ou les timbres inhabituels : ce sont souvent les éléments inattendus qui provoquent dans nos sens et notre cerveau cette onde de plaisir à l’écoute de la musique.

“Mettre plus de “G” dans la musique” : comment les principes de la gravitation universelle viennent éclairer l’interprétation d’un quatuor de Haydn

Incroyable Ella Fitzegarld qui parvient à improviser avec les grillons et créer un moment de parfaite résonance avec son environnement !

Hier soir, nous faisions la première répétition de la 4ème symphonie de Brahms. Le chef d’orchestre, pour guider notre interprétation des premières notes, a demandé aux violoncelles et altos de jouer « en imaginant des méduses à la surface de l’eau ». Rires et regards surpris dans l’orchestre,

On apprend en musique que l’harmonie n’est pas l’absence de tension, bien au contraire. L’harmonie d’un morceau de musique, qui est la structure sur laquelle repose le morceau, est un savant mélange de relations entre des notes, et une succession de tensions et de détentes qui permettent de créer le relief et la magie de la musique.

“Où le soliste est rarement seul”. En jazz, on sait qu’après avoir joué le thème, les musiciens sont invités à faire chacun un solo, à tour de rôle, en improvisant sur le thème initial. Mais lorsqu’un musicien fait un solo, les autres ne s’arrêtent pas de jouer, loin de là !

De la magie pure : on entend le violon de Yehudi Menuhin se mélanger aux sons du sitar de Ravi Shankar, et on s’émerveille de la complémentarité de ces deux instruments jamais associés auparavant et de l’harmonie nouvelle créée par ce duo à la fois insolite et totalement naturel.

La transposition est une technique d’écriture musicale qui consiste à changer la tonalité d’un morceau pour l’adapter à un autre instrument ou à une autre voix. Sans être une création entièrement nouvelle, elle permet néanmoins d’entendre les mêmes notes avec un autre timbre et une autre hauteur de note que ce qui était prévu initialement… et cela change tout !

L’expression “finir en beauté” a un joli goût de victoire. Elle semble prolonger la fin et lui donner accès à une forme d’éternité. Lorsque l’on “finit en beauté”, il y a quelque chose de nous qui perdure après la fin.

Quand on observe la façon dont les nouveaux courants artistiques se créent, on constate qu’il y a souvent un écosystème entier qui a permis son émergence et stimulé la créativité de ses membres.

Magie des stades de foot et concerts de rock où l’on entend une foule immense entonner le même air et où l’on s’étonne de trouver cela beau et juste alors même que l’on n’est pas sûr de sa propre intonation ni de celle de ses voisins.

Je ne trouve pas d’exemple de mouvement de contestation sans musique, de révolution sans chanson. La musique accompagne les mouvements de colère en leur donnant une forme, des mots, un rythme auquel marcher ensemble, et un cri de ralliement.

Le paradoxe actuel entre les contraintes exercées sur nos rythmes de vie, avec le couvre-feu ou les restrictions de déplacements, et les libertés nouvelles que certains salariés découvrent avec le télétravail, comme faire du sport au milieu de la journée ou partager un déjeuner avec leurs proches, nous interroge sur les rythmes auxquels nous sommes soumis

Ces dix dernières années, le mot '“résilience” était tellement employé et dans tant de contextes différents qu’il perdait peu à peu son sens initial - la capacité à survivre après un traumatisme majeur - pour devenir simplement le fait de surmonter un obstacle.