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L'expatriation: une opportunité de se reconnecter à soi-même?

11/28/2013

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UN CONCENTRE DE CHANGEMENTS
Le fait d’aller vivre et travailler en dehors de son pays d’origine (quelles que soient les typologies de contrat de travail, « local » ou « expatrié » ou « cadre international »), constitue en lui-même un concentré de changements. D’ailleurs, justement, ne sommes-nous pas partis en expatriation pour avoir du changement ?
Que ce soit pour saisir une opportunité professionnelle, pour rompre avec un quotidien devenu moins attrayant, ou pour suivre un conjoint, le fait de changer de pays n’est jamais neutre. Il signifie que l’on est prêt à changer des habitudes, à mettre en question des comportements et conditionnements, à renoncer à des croyances, à s’enrichir au contact d’une nouvelle culture et d’une nouvelle langue. Et ceci au prix d’un éloignement des amis, des familles, du précédent confort.
On part en expatriation pour changer. On ne le savait pas forcément au départ, mais il n’est pas rare que l’on s’en aperçoive en cours de route.

UNE ÉTAPE TEMPORAIRE
L’expatriation est généralement vécue comme une étape. Il arrive que l’on s’y installe beaucoup plus longtemps que prévu, mais c’était rarement l’intention de départ. On s’expatrie pour 3 ou 4 ans, parfois plus, mais il y a souvent la vision d’un « après », ailleurs. On est ici de passage, avant un retour vers le pays d’origine, ou avant une autre expatriation.

Elle constitue donc un moment privilégié pour préparer la suite, pour se poser des questions, développer une meilleure conscience de soi-même. Quel est mon style de management ? En quoi est-il perméable au changement de culture et de pays ? Au-delà de mes conditionnements culturels et éducatifs, quelles sont mes valeurs clés sur lesquelles m’appuyer pour me développer?
Le fait de travailler dans une autre culture, dans une autre langue, nous apprend ce qui nous appartient et nous définit, au-delà de notre culture d’origine. En quoi mon langage non verbal m’aide-t-il ou me pénalise-t-il pour diriger mes équipes multi-culturelles ?
Toutes ces questions que l’on prend rarement le temps de se poser dans une situation « classique » de travail dans son pays d’origine, prennent toute leur valeur et leur intérêt lorsque tout bouge autour de soi.
Parce que nous perdons nos repères habituels, parce que les recettes qui semblaient fonctionner en France n’ont pas le même effet dans un autre pays, nous sommes amenés à changer, à trouver de nouvelles façons d’interagir sans pour autant se renier, au contraire. Car il arrive en effet que l’on profite de cette étape de transformation pour lâcher le masque que l’on portait depuis quelques années pour être plus authentique, plus aligné. Et c’est peut-être justement ce qui fait la richesse et l’impact d’une expérience comme celle-ci.


COMMENT TRANSFORMER L’ESSAI ?
Ce concentré de changements, dans une étape vécue comme transitoire, est une opportunité rare de mieux se connaître, de tirer le meilleur de soi, au travail et en dehors. Ou pas. L’expatriation est malheureusement aussi synonyme parfois d’isolement, de rupture, de renfermement sur soi, d’incompréhension de ce qui ne fonctionne pas bien. Quant au retour d’expatriation, il est parfois vécu comme une épreuve souvent douloureuse.
Pour cela, il est intéressant voire nécessaire de préparer l’étape suivante, en s’offrant la possibilité de se poser les bonnes questions, en étant accompagné dans une vraie démarche de développement individuel.  Et peu importe si l’entreprise le propose, le suggère, ou ne dise ni ne prévoit rien. Il s’agit, à notre propre initiative, de profiter de l’expatriation pour se transformer. De s’offrir l’expérience que l’on est venu chercher, en somme.
Et parce qu’il est difficile de bien voir sa problématique lorsque l’on est assis dessus, parce qu’il est plus facile de se poser les bonnes questions lorsque l’on a un sparring-partner, le coaching est un outil particulièrement utile pour l’expatrié.
Les quelques séances qu’il fait avec son coach, en général 6 ou 7 séances, lui permettent de prendre du recul, de mieux comprendre comment il fonctionne et interagit avec son entourage professionnel, pour gagner plus de clairvoyance et d’impact dans ses décisions et ses actes. Une manière à la fois de mieux vivre l’étape en cours, et de préparer efficacement l’étape suivante.

Oui, l’expatriation peut être un vrai cadeau pour son propre développement. Le premier pas est d’oser s’offrir ce cadeau. Le deuxième est d’en profiter !

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    Laure Helfgott

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